Insanus Boletus

Frédéric Lavoie

Résidence de création | du 1er septembre au 30 novembre 2021 | Gare de Matapédia

Cette résidence est présentée dans le cadre du projet de la Gare de Matapédia – Pôle artistique et communautaire.

PRÉSENTATION PUBLIQUE / SORTIE DE RÉSIDENCE, le vendredi 12 novembre 2021 (Consulter l’événement)

 

Le public est invité à la Gare de Matapédia – Pôle artistique et communautaire le vendredi 12 novembre prochain pour découvrir la première ébauche du film expérimental INSANUS BOLETUS, réalisé par l’artiste Montréalais Frédéric LAVOIE durant son séjour à la gare.

 

GRATUIT !  BIENVENUE À TOUS !

Lors de sa résidence à la Gare de Matapédia, Frédéric LAVOIE poursuit un film expérimental qui présente l’émergence de divers champignons retrouvés sur des territoires parcourus à l’aube du jour. Une forme de renouveau, montré par un œil-caméra mobile, macroscopique et au plus près du sol (par opposition à aérien, panoramique et englobant).

Les champignons nous concernent de plusieurs manières : ils peuvent nous nourrir, nous guérir et nous tuer. Ils sont attirants et repoussants. De cette fulgurante expression de la biodiversité se dégage un lot de couleurs, de textures, de formes, d’odeurs et de saveurs. De quoi faire scintiller des yeux le regardeur le plus lassé.

 

« Je veux aborder la question fongique sous le signe de la curiosité et de l’étrangeté. Ceci passera notamment par un récit narré qui sera à la fois descriptif, anecdotique, historique et éducatif. Ni un cours d’introduction ni une leçon de biologie… ce récit errera autour de l’adage suivant : “Pour trouver des champignons, il faut penser comme un champignon !” »

 

 

Démarche artistique

Préoccupé des menaces à la biodiversité (végétale, animale et humaine), Frédéric LAVOIE s’intéresse à l’altérité et à ce que la modernité a rejeté et évacué au fil du temps.

 

Dans les dernières années, il a réalisé plusieurs œuvres vidéographiques qui explorent la question des grands récits à travers des agencements audiovisuels où narration, documents d’archives et explorations sonores interagissent. LA NATURE CONTRE-ATTAQUE (2019, 126 min.), qui conclut ce cycle d’œuvres, aborde les conséquences matérielles et spéculatives des méfaits envers l’environnement tel qu’elles ont été fantasmées durant les années 70, dans la cinématographie d’un sous-genre du cinéma d’horreur, la bien nommée : REVANCHE DE LA NATURE.

 

Biographie

Frédéric LAVOIE (1976, Montréal) détient un baccalauréat en anthropologie et une maîtrise en arts visuels et médiatiques. À travers une pratique hétérogène, qui prend pour matériaux des éléments documentaires ou fictionnels, il produit des récits, des portraits de groupe ou des analyses thématiques.

L’archive — qu’elle soit filmique, papier ou numérique — constitue son matériau principal de travail. Ses recherches gravitent autour des enjeux liés à l’écoute et à l’observation, aux rapports nature/culture, le tout dans une approche critique. Ses œuvres, qu’elles relèvent de l’installation vidéo, de la photographie, du dessin ou de l’objet, ont été présentées en galeries, en centres d’artistes, en musées et lors de manifestations vidéo. Parmi ses principales réalisations, notons le long métrage LA NATURE CONTRE-ATTAQUE (125 min, 2019), son exposition Le début de la fin (Musée McCord, 2014) ainsi qu’une rétrospective de mi-carrière intitulée Réécritures (Musée régional de Rimouski, 2014).

 

Crédit photo : Ina Lopez