Le Off – Édition inédite | Hors biennale
Barachois In Situ
Événement de création décloisonné | Du 10 au 20 septembre 2020 | Barachois, Coin-du-Banc, L’Anse-à-Beaufils et Cap-d’Espoir
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
Consultez les fiches détaillées de chaque duo d’artistes pour en apprendre plus à leur sujet et pour connaître les différents moments où vous pourrez les voir à l’œuvre sur leurs sites de création respectifs.
PRÉSENTATION DES DUOS D’ARTISTES ET LEUR OEUVRE CI-DESSOUS
Nathalie Chicoine | Jeannot Rioux
DUO 1/5 | Halte de Barachois
POINT DE REPÈRE | Sculpture
Natalie CHICOINE | Provenance : Barachois (Québec)
Jeannot RIOUX | Provenance : Gaspé (Québec)
La rose des vents, tout comme les étoiles, les points cardinaux, les saisons et les éléments, représente les bases et l’essence même du territoire. Plus qu’une conviction, c’est un lien fondamental avec la nature. Traditionnellement, et encore aujourd’hui, chacun dépend du territoire pour survivre. La boussole est un outil, une langue de la terre. Ainsi, l’étoile micmaque représente les quatre points cardinaux, les quatre saisons et les quatre éléments formant ensemble les clés essentielles à la survie humaine.
Automne 2020, l’oeuvre est toujours en vue. Pour accéder à la halte du village de Barachois, utilisez l’entrée tout juste à gauche du Magasin général Thompson (1083, route 132 Est, Barachois, QC G0C 1A0).
Natalie CHICOINE
Artiste d’origine micmaque née à Barachois, Natalie Chicoine a récemment obtenu un baccalauréat en histoire canadienne et études celtiques (B.A. in Canadian Histories and Celtic Studies) de la St. Francis Xavier University, à Antigonish (Nouvelle-Écosse). Autodidacte, elle pratique le dessin et la peinture depuis son très jeune âge et a su développer une expérience certaine dans l’art du portrait. L’environnement maritime et la démarche d’artistes gaspésiens sont une grande source d’inspiration pour elle. Participante dans le volet artiste en voie de professionnalisation de la 2e édition de la Biennale Barachois In Situ en 2018, elle a pu y réaliser sa première œuvre d’envergure en land art.
Jeannot RIOUX
Né à Saint-Gabriel-de-Rameau, l’un des villages fermés de l’arrière-pays gaspésien, Jeannot Rioux a grandi à Grande-Rivière avant de s’établir à Gaspé. Il fait carrière au sein de la fonction publique fédérale pendant plus de trente ans et prend sa retraite en 2012. Dès lors, il consacre son temps à l’exploration de différentes disciplines artistiques. En 2013, il participe à un atelier de création en photographie numérique offerte par l’École internationale d’été de Percé de l’Université Laval, élément déclencheur de sa pratique actuelle. Interpellé par les rapports entre la nature et la culture, il pousse ses recherches en art nature (land art) et réalise ses premières œuvres la même année.
Il affectionne la production de dessins éphémères en contexte hivernal sur couvert de glace ou en bordure de mer. À ce jour, il a produit près d’une trentaine d’œuvres aux dimensions imposantes à partir de milliers d’empreintes de pas en raquette. En 2018, La Fabrique culturelle de Télé-Québec consacre l’une de ses capsules à son projet intitulé Juste avant la dérive, une collaboration avec le photographe numérique Jonathan Desjarlais. Il pratique également l’art du montage de pierres en équilibre et la sculpture, dans le respect des valeurs environnementales.
Page Facebook : Jeannot Rioux, Art Nature / Land Art
Site : riouxjeannot.com
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
Consultez la page principale de l’événement ainsi que les fiches détaillées de chaque duo d’artistes pour en apprendre plus à leur sujet et pour connaître les différents moments où vous pourrez les voir à l’œuvre sur leurs sites de création respectifs.
Photos de l’oeuvre:
Danielle Gagné | Francine Laberge
FAÇADE ET SENTINELLES | Installation
Danielle GAGNÉ | Provenance : Percé (Québec)
Francine LABERGE | Provenance : Coin-du-Banc (Québec)
L’instabilité structurelle des sentinelles de la façade de protection du littoral à Coin-du-Banc sert d’ancrage à des figures, treillis ou ossatures organiques. Ces structures, composées de goémon, laminaires et autres algues indigènes recueillis sur la plage attenante, sont jumelées aux vestiges et débris issus des tempêtes successives et du jeu puissant, souvent violent, du retrait des marées.
Cette pseudo-réparation des espaces détruits par la vélocité des éléments donne vie à un nouveau mur de protection. Mur, qui n’a de soutien que l’idée que l’on se fait de nos désirs de solidité et de notre aspiration à rêver le recul de l’érosion. Un souci d’esthétisme que l’on veut candidement ornemental n’empêche toutefois pas la réflexion sur le sort des berges.
Ces éléments, ou ces fragments de façade reconstitués, fragiles, légers, diaphanes, que l’on sait transitoires, déjouent malgré tout la notion du temps. Cette fugacité relative permet de jauger, sinon de divulguer la brièveté de nos existences. Elle nous donne aussi le loisir de découvrir et d’apprécier le caractère éphémère de cette nouvelle infrastructure. Architecture temporaire qui demeure à la merci des intempéries ou de l’insouciance des humains.
« Le moment présent a un avantage sur tous les autres : c’est qu’il nous appartient » Charles Caleb Colton
Automne 2020, l’installation est toujours en vue à la plage de Coin-du-Banc, à proximité de l’intersection avec la route Lemieux.
Danielle GAGNÉ
Née à Sainte-Adélaïde-de-Pabos, Danielle Gagné vit et travaille à Percé. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (majeure en sculpture), elle investigue, depuis plusieurs années, un art basé sur l’absurde et l’incongru. Depuis plus de 20 ans, elle assure la direction artistique de la Galerie d’art de La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils en plus d’y animer des ateliers d’arts, de théâtre et de marionnettes pour enfants.
Elle a enseigné les courants artistiques et littéraires ainsi que la scénographie au Cégep de la Gaspésie et des Îles à Gaspé. Elle suit plusieurs formations reliées à sa pratique artistique (art in situ avec Jean-Yves Vigneault et art performance avec Sylvie Tourangeau, entre autres). Membre et cofondatrice du collectif les Zumanistes, elle a participé à plusieurs expositions collectives en plus de quelques expositions individuelles. Elle s’intéresse à l’art performance et au collage. Elle peint d’abord à l’acrylique puis opte finalement pour les médiums mixtes.
Francine LABERGE
Native de Saint-Jean-sur-Richelieu, Francine Laberge est établie en Gaspésie depuis plus de 30 ans. Détenant un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval depuis 1977, sa carrière se partage entre création et formation. Elle a enseigné à l’éducation des adultes, a donné différents cours et ateliers intensifs et a été professeure en arts visuels au Cégep de la Gaspésie et des Îles à Carleton-sur-Mer. Depuis quelques années, elle offre des formations dans différentes disciplines des arts visuels.
Elle a participé à plusieurs expositions à Saint-Jean-sur-Richelieu avec le regroupement Artisfacta, à la Galerie Horace à Sherbrooke et à la Galerie Action Art Actuel. En Gaspésie, elle a exposé au Musée le Chafaud de Percé, au Brise-Bise de Gaspé, au Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer, à la Galerie d’art Gilles Côté à Percé et à la galerie d’art de La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils depuis son ouverture en 2000. Elle a fait partie de l’évènement de création in situ « Tent’Art » du Centre d’artistes Vaste et Vague et elle a réalisé une création collective au festival Maximum Blues de Carleton-sur-Mer. Elle figure parmi les artistes invités à l’événement « Barachois In Situ » de Percé en 2016. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, dont la collection Loto-Québec.
Page Facebook : Les ateliers d’art Francine Laberge
Site : francinelaberge.com
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
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Photos de l’oeuvre
Joëlle Henry | Claire Moeder
NOS MAINS N’ÉCRIVENT QUE LES ÉCHOS
Création littéraire mobile
Joëlle HENRY | Provenance : Chandler (Québec)
Claire MOEDER | Provenance : Maria (Québec)
Les artistes écrivent en écho la fragilité du littoral de la Gaspésie. Leurs deux voix sont celles de lieux et de paroles qui ne restent pas assez. Portées par l’errance, elles font récolte de mouvements maritimes, de résidus côtiers, d’indices d’érosion. Entre textes et images, une collection prend forme où les mots rencontrent les objets et évolue chaque jour sur le site de L’Anse-à-Beaufils.
L’anse se fait terrain de recherche, lieu d’étude habité par la présence lointaine de l’Île Bonaventure. À la rencontre de récits de femmes qui vivent au cœur de territoires naturels qu’elles écoutent, protègent, habitent ou visitent, les artistes font de l’anse un abri pour leurs paroles échouées sur les berges ou portées par les falaises.
Nos mains n’écrivent que les échos se trouve à la conjonction des courants de pensées féministes et écologistes où l’écriture poétique et le geste concret permettent d’entrer dans ces territoires invisibles.
Joëlle HENRY
Originaire de Chandler, Joëlle Henry fait du territoire maritime son terrain de recherche.
Sa pratique se caractérise par la création de documents alliant l’image et l’écrit ainsi que par la mise en espace d’objets cumulés. Alimentées par un questionnement concernant la contamination des milieux naturels, ses recherches visuelles s’inscrivent dans cette envie de conserver une trace perceptible et tangible de l’existence humaine et de son influence sur les vastes espaces.
Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (2019), elle fut récipiendaire de la Bourse Louis Garneau, du Prix VU et du Prix Tomber dans l’oeil (L’Oeil de Poisson). Son travail fut exposé au Festival Soir et à la Galerie des arts visuels (Qc).
Compte Instagram : @joellehenry_
Claire MOEDER
Claire Moeder conçoit depuis 2008 des projets d’exposition et d’écriture dans un esprit d’étroite collaboration artistique. Commissaire, elle a participé à de nombreuses résidences au Québec et à New York (DARE DARE, iscp, Est-Nord-Est) et réalisé plusieurs expositions individuelles et collectives avec les artistes Sayeh Sarfaraz, Jacinthe Lessard-L., Julien Discrit, Claire Hannicq, etc. Depuis 2014, son goût pour les mots s’associe à des images capricieuses et cachées, issues de créations complices. Elle initie une quête attentive des formes de l’invisible dans notre production d’images et poursuit un rapport mouvant à un monde qui apparaît toujours plus fragile.
Elle porte aujourd’hui une attention toute particulière à la Gaspésie sous une considération écoféministe du territoire, soit à la conjonction des courants de pensée féministe et écologiste.
Page Facebook : Claire Moeder – écriture mobile et ateliers
Compte Instagram : @claire.moeder
Site : clairemoeder.blogspot.com
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
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Photos de l’oeuvre:
Karine Leblanc | Caroline Noël
UNE PLAGE À SOI | Art performance
Karine LEBLANC | Provenance : Grande-Rivière (Québec)
Caroline NOËL | Provenance : Pabos (Québec)
S’il est vrai, comme l’a dit Virginia Woolf, qu’il faut une chambre à soi pour créer en tant que femme, les deux artistes s’entendent pour honorer la plage en tant que telle. Un sanctuaire où faire émerger l’art et accueillir ce que la grève, la mer et les falaises ont à offrir. Leur action se concentre dans l’espace de la plage où la vague échoue. Un lieu vivant où leur travail est guidé par une force plus grande, celle du paysage et des mouvements naturels.
S’inspirant de l’artisanat textile traditionnel, Karine LeBlanc et Caroline Noël mettent leurs mains à l’ouvrage afin de tisser une œuvre éphémère, se liant ainsi à toutes ces femmes qui ont su créer avec ou sans chambre à soi.
Karine LEBLANC
Gaspésienne d’origine, Karine LeBlanc est marionnettiste professionnelle, formée au Théâtre aux Mains Nues de Paris. Passionnée par la découverte des autres pays et cultures et par le développement local des communautés, elle a également fait des études de 2e cycle en géographie. Elle conçoit des marionnettes, des scénographies et des objets textiles sculpturaux. Elle crée des personnages féminins qui fabriquent compulsivement de l’imaginaire sur lequel s’appuyer afin d’évoluer dans leur intériorité. Ce qu’elles fabriquent envahit leur espace de vie. De facto, ce lieu devient un univers de l’intime, un paysage sensible jusqu’à devenir complètement imaginé, voire abstrait.
Karine LeBlanc tisse, tricote, coud, crochète et teint de la laine, de la corde et des tissus en s’inspirant des techniques traditionnelles. Le travail manuel répétitif est primordial tout au long de son processus créatif aussi bien que dans la diffusion de ses œuvres. C’est par l’action de ses mains qu’elle laisse émerger son intériorité.
Page Facebook : @latetesalee
Sites : latetesalee.wixsite.com/marionnettes | kleblanc.carbonmade.com
Caroline NOËL
Née à Notre-Dame-du-Rosaire en 1964, Caroline Noël s’établit en Gaspésie avec sa famille en 1996. Vers 2007, elle s’engage dans le processus d’autoformation en arts visuels. Par ses recherches personnelles et en suivant de nombreux cours offerts à L’École d’été de Percé de l’Université Laval ainsi qu’à Culture Gaspésie, elle construit sa pratique en techniques mixtes puis s’initie à l’approche performative et à l’art in situ.
Depuis 2013, elle expose ses œuvres principalement à la Galerie d’art de la Vieille-Usine (V.U.) de l’Anse-à-Beaufils ainsi qu’ailleurs au Québec. Son exposition solo, Le curieux destin d’un livre de chimie, au Musée Acadien de Bonaventure en 2017, marque l’achèvement de sa transformation de biochimiste à artiste. Elle participe aux expositions collectives des membres du Centre d’artistes Vaste et Vague et du groupe « les Zumanistes ».
Elle étudie actuellement au programme court de 2e cycle en étude de la pratique artistique à l’UQAR.
Page Facebook : Caroline Noël art visuel
Compte Instagram : @carolinenoelart
Site : carolinenoel.net
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
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Photos de l’oeuvre:
Flavie Barberousse | Johanna Moya
HISTOIRES DE RANG | Installation
Flavie BARBEROUSSE | Provenance : Cap-d’Espoir (Québec)
Johanna MOYA | Provenance : Sainte-Thérèse-de-Gaspé (Québec)
HISTOIRES DE RANG, au pays des histoires de pêche, est une occasion de mettre la lumière sur l’arrière-pays gaspésien. Le 2e rang — parallèle à la route 132 —, méconnu des touristes, est un lieu de vie pour des familles depuis plusieurs générations comme pour de nouveaux arrivants. Se promener sur le rang, c’est découvrir un paysage d’horizons verts, modelé par l’agriculture et la forêt, et surtout ponctué par les maisons de ses nombreux résidents.
Les deux artistes immigrantes, récemment installées respectivement « dans le 2 » de Cap-d’Espoir et de Sainte-Thérèse, ont choisi la corde à linge comme symbole intemporel de l’occupation de ce territoire. Elles la transforment en trame narrative où le drap devient la toile de fond aux archives sorties des tiroirs de familles locales.
Les visiteurs sont invités à venir découvrir ces images d’un passé pas si lointain et à laisser leur propre trace sous l’objectif de la photographe Johanna Moya. En quête de rencontres avec le lieu et les gens qui l’habitent, HISTOIRES DE RANG est un prétexte pour aller à la pêche aux histoires de familles, aux souvenirs des uns et aux réalités des autres. C’est une invitation à se rencontrer autour d’une proposition d’art contemporain ancré dans la communauté.
Flavie BARBEROUSSE
Née en France en 1983, Flavie Barberousse a étudié en sciences et obtenu une maîtrise en génie écologique en 2006. Après un détour par la Polynésie française pendant lequel elle a été marquée par l’omniprésence de l’horizon, elle s’est installée au Québec en 2009 où elle a repris ses couteaux à peindre avec l’intention de se commettre publiquement. Elle a depuis présenté ses œuvres dans plusieurs expositions collectives et individuelles, en particulier en Gaspésie où elle réside depuis 2017.
Elle n’hésite pas à multiplier les expériences artistiques au gré des rencontres, en participant à une première édition d’art in situ hivernal à Percé en 2019, en collaborant aux décors d’une pièce de théâtre, ou encore en travaillant sur un projet d’album illustré. Ses tableaux se retrouvent dans plusieurs collections privées en France, au Québec et au Nouveau-Brunswick.
Page Facebook : Flavie Barberousse
Compte Instagram : @flaviebarberousse
Site : flaviebarberousse.com
Johanna MOYA
Née à Marseille en 1989, d’une mère d’origine italienne et d’un papa pied-noir né à Oran, Johanna Moya passe son enfance entre Marseille et la côte Est australienne. À 21 ans, elle s’installe à Paris pour faire des études en lettres. Elle termine une maîtrise en lettres modernes sur le sujet des « femmes » dans Voyage au bout de la nuit. En 2012, elle obtient un master en littérature comparée et une maîtrise en audiovisuel l’année suivante, à l’Université de la Sorbonne. Depuis janvier 2018, en autodidacte, elle explore et prépare principalement des projets en photographie argentique et digitale.
Son travail photographique relie l’histoire de la nature à celles des humain·e·s et plus particulièrement celles des femmes, dans une démarche écoféministe et intergénérationnelle. Elle souhaite apporter un vent de fraicheur féministe et écoféministe à sa discipline et donner le gout aux artistes de s’impliquer davantage avec leur pouvoir artistique en politique et engagement communautaire.
Page Facebook : La Nomade Photographie
Compte Instagram : @lanomadephotographie
Site : lanomadephotographie.com
Le Off – BARACHOIS IN SITU est un événement de création décloisonné né d’un puissant désir d’offrir une alternative à La Biennale officielle dont la troisième édition a dû être reportée à cause du contexte actuel. Le Bureau Satellite à Percé et le Centre d’artistes Vaste et Vague ont rapidement travaillé à la mise sur pied d’un événement inédit permettant à cinq duos d’artistes gaspésiens d’explorer et d’apprivoiser la création d’œuvres in situ — devant public, sur plusieurs sites différents — tout en respectant les mesures sanitaires.
Consultez la page principale de l’événement ainsi que les fiches détaillées de chaque duo d’artistes pour en apprendre plus à leur sujet et pour connaître les différents moments où vous pourrez les voir à l’œuvre sur leurs sites de création respectifs.
Photos de l’oeuvre: