Caroline NOËL, Joan SULLIVAN, Rachel THIBAULT | TRESSER L'EAU | Résidence de création

TRESSER L’EAU | Résidence de création

Caroline NOËL | Provenance : Pabos (Québec)

Joan SULLIVAN | Provenance : Rimouski (Québec)

Rachel THIBAULT | Provenance : Bonaventure (Québec)

 

RÉSIDENCE DE CRÉATION | AUTOMNE 2021 | Carleton-sur-Mer

Cette résidence est présentée dans le cadre d’une collaboration avec le Programme court de 2e cycle en étude de la pratique artistique de l’Université du Québec à Rimouski.

 

Présentation publique, le vendredi 8 octobre 2021 de 19 h à 20 h.

GRATUIT !  BIENVENUE À TOUS !

Trois scientifiques, artistes visuelles autodidactes et finissantes de la dernière cohorte du programme Étude de la pratique artistique (EPA) à l’Université du Québec à Rimouski, plongent dans le même bain pour expérimenter l’être-ensemble autour du thème de l’eau et des changements climatiques.

 

Lors de cette résidence, elles tressent en triade une suite à leurs recherches-créations personnelles, partant de leurs préoccupations communes : la diminution du couvert de glace, l’érosion côtière, le réchauffement des océans et la montée du niveau de l’eau.

BIOGRAPHIE

 

Caroline NOËL

Née à Notre-Dame-du-Rosaire en 1964, Caroline Noël est détentrice d’un baccalauréat en Biochimie et d’une maitrise en Physiologie à l’université Laval. Elle s’établit en Gaspésie avec sa famille en 1996, puis vers 2007, s’engage dans un processus d’autoformation en art visuel. Par ses recherches personnelles et en suivant de nombreux cours, elle construit sa pratique multidisciplinaire. En techniques mixtes, elle crée des oeuvres sur toile qu’elle expose surtout régionalement de 2013 à 2018. Depuis, en quête d’une pratique écoresponsable, elle s’initie à l’art in situ en milieu naturel et à l’art performatif. En 2021, elle complète le microprogramme de deuxième cycle en « Étude de la pratique artistique » à l’UQAR.

 

Joan SULLIVAN

Formée en santé publique, Joan Sullivan a travaillé en Afrique pour des organisations internationales pendant près de 20 ans. En plein crise du SIDA, elle est devenue photographe, travaillant au noir comme pigiste pour Reuters. En revenant au Canada en 2008, elle a tourné ses caméras vers une crise encore plus menaçante : les changements climatiques. Depuis, elle a documenté la construction de certains des plus grands parcs éoliens au Canada, y compris plusieurs en Gaspésie dont Mesgi’g Ugju’s’n dans la MRC d’Avignon. Ses photographies de la transition énergétique ont été exposées dans des expositions collectives en Italie, en Angleterre et au Québec. Blogueuse, elle écrit une chronique mensuelle sur l’intersection de l’art et la transition énergétique pour la plateforme « Artists and Climate Change » à New York City. Fermière, elle cultive de l’ail biologique dans le bas du fleuve.

 

Rachel THIBAULT

Autodidacte, Rachel Thibault lit, voyage et visite de nombreuses expositions et musées qui lui tiennent lieu de maîtres. De multiples formations s’ajoutent pour parfaire ses habilités, en plus de quelques cours en histoire de l’art à l’UQAM. Récemment, elle complète le programme court de 2ième cycle en Étude de la pratique artistique à l’UQAR. En gravure en relief, elle fait des séjours aux ateliers Graff et Circulaire à Montréal, de même qu’à l’atelier privé de Monique Dusseault. Elle collabore depuis longtemps avec des écrivains dans Écrits à titre d’artiste en art visuel. Depuis plus de trente ans, elle expose en région, en solo et en collectif avec le Centre d’artistes Vaste et Vague, dont elle est l’une des fondatrices. Biologiste de terrain, la nature est omniprésente pour elle depuis les débâcles printanières de son enfance et l’émotion qu’elle en retire nourrit sa créativité. Parallèlement à sa pratique artistique, ses engagements citoyens la rapprochent du coeur humain, autre source d’inspiration. Elle vit en Gaspésie où elle poursuit sa recherche de la forme épurée.