Douglas SCHOLES | MARCHE AUX PUCES EN CIRE | Installation | BIENNALE 2021

LA BIENNALE BARACHOIS IN SITU | Événement de création

3e ÉDITION | VILLAGE/PAYSAGE | 3 – 8 août 2021

En savoir plus

RETROUVEZ CE PROJET AU VILLAGE DE BARACHOIS / DISCOVER THIS PROJECT IN THE VILLAGE OF BARACHOIS
4

Douglas SCHOLES | MARCHÉ AUX PUCES EN CIRE | Installation

Retrouvez cet artiste dans son Marché aux puces en cire, face au Magasin Thompson (1083, route 132), au coeur du village de Barachois

10 h – 12 h / 13 h – 17 h / Tous les jours de la Biennale (3 – 8 août 2021)

MARCHÉ AUX PUCES EN CIRE | INSTALLATION

Douglas SCHOLES | Provenance : Montréal (Québec)

« Marché aux puces en cire » porte sur la réévaluation pour la remise en marché de rebuts qui ont été « sauvés » de leur destin ultime, la décharge. Travaillant avec des ressources locales, les éléments sont choisis avec soin pour leurs caractéristiques tels que leur forme, leur taille et leur couleur. Ce sont tous des objets uniques, bien qu’ils soient issus des vastes marges de la production de masse. Les articles choisis représentent intrinsèquement deux perspectives sublimes : Les créations époustouflantes et magnifiques issues de l’ingéniosité et de la prospérité de la société, et l’inquiétant et terrifiant coût écologique lié à l’épuisement des ressources qu’entraîne la surproduction.

Pour rendre ces objets prêts à la vente, ils sont recouverts d’une fine couche de cire d’abeille qui met en valeur leur forme et leur redonne du neuf en masquant leur nature de rebut et leur fonction originelle. Sans cet enduit, les objets passent habituellement inaperçus. Une fois chaque objet sélectionné et recouvert, sa valeur est réévaluée.

 

Ce projet est une exploration des objets invisibles omniprésents qui peuplent nos environnements, ces choses issues de la culture du déchet qui définit l’anthropocène. Une sélection d’objets ainsi traités fait partie du « Marché aux puces en cire » situé sur la route 132, en face du Magasin Général Thompson qu’il est possible de visiter durant les heures d’ouverture, du lundi au dimanche de 13 h à 17 h.

‘Flea Market in Wax’ is about the revaluing and retailing of objects found in collections of discarded objects that have been ‘saved’ from their ultimate destiny, the landfill. Working with local sources, discarded objects are hand-picked for their characteristics of shape, size and colour, unique objects despite being created within the vast margins of mass-production. The chosen articles inherently represent dual sublime perspectives: The awesome and the beautiful creations of society’s ingenuity and prosperity; and the disturbing and terrifying effects of the ecological expense levied by resource depletion and over-production.

 

To render the objects suitable for retail, they are thinly vailed with a layer of beeswax to highlight the form and provide for a renewed appreciation by masking its discarded quality and its function. Without the layer of beeswax, the object is routinely unseen and unnoticed. Once culled and coated, value is re-established.

 

This project is an exploration into the ubiquitous unseen objects that populate our environments, those things from the discard culture that help to define the Anthropocene. Selected objects coated in beeswax are part of the ‘Flea Market in Wax,’ which is located on Route 132 across from the Magasin Général Thompson in Barachois, Quebec. Hours are Monday to Sunday from 13 pm to 5 pm.

« Un grand merci à Adrien Collin, dont j’ai récupéré la collection de matériaux et d’objets pour fournir les éléments du Marché aux Puces en Cire pendant la Biennale Barachois In Situ 2021. M. Collin est le maître de poste local qui distribue le courrier dans les foyers de la région, un chauffeur de bus scolaire et un collectionneur de ces choses qui ont de la valeur pour la bonne personne. Il s’est donné pour mission de réduire l’accumulation de matériaux mis au rebut dans les décharges grâce à sa compréhension innée et intuitive de la valeur inhérente aux objets que nous jetons. »

« Special thanks to Adrien Collin, whose collection of materials and objects I culled to provide the things for the Flea Market in Wax during the Biennale Barachois In Situ 2021. Mr. Collin is the local post master delivering mail to the region’s homes, a school bus driver and collector of those things with value for the right person. He has the self-appointed charge of reducing the accumulated discarded materials from the landfill through his innate and intuitive understanding of the value inherent in the things we discard. »

 

Douglas SCHOLES

BIOGRAPHIE

Douglas Scholes | Portrait
Crédit photo : Laurie Lamoureux Scholes

La pratique de Douglas Scholes intègre les apprentissages acquis à l’Université de Lethbridge [baccalauréat en beaux-arts, 1999] et à l’Université du Québec à Montréal [maîtrise en beaux-arts, 2001], ainsi qu’auprès des institutions subventionnaires du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

Ses expositions comprennent des photographies, des vidéos, des sculptures et des performances dérivées d’une exploration soutenue de l’esthétique pragmatique, soit la façon dont les choses sont dans l’instant présent, à travers des résidences d’artistes et des expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe, notamment DARE DARE (Montréal, 2004 et 2020), Art Gallery of Nova Scotia (Halifax, 2019), Sporobole (Sherbrooke, 2018), Repères2017 avec Partners in Art et Parcs Canada (Montréal, 2017), Southern Alberta Art Gallery (Lethbridge, 2015), Space Studios en résidence internationale (Londres, 2012), Le 3e Impérial (Granby, 2010-2011), La Maison Laurentine (France, 2011), The Imagination Station (Detroit, 2011). Scholes est représenté par la galerie Robertson Arès à Montréal.

The practice of Douglas Scholes incorporates the opportunities levied by the academies of the University of Lethbridge [BFA, 1999] and l’Université du Québec à Montréal [MFA, 2001] and the grant-giving institutions of the Canada Council for the Arts and the Conseil des arts et des lettres du Québec. Exhibitions include photographs, videos, sculptures and performances derived from a sustained exploration into the pragmatic aesthetic [the way things are now] through artists residencies and exhibitions in Canada, the USA and Europe, notably DARE DARE (Montreal, 2004 & 2020), Art Gallery of Nova Scotia (Halifax, 2019), Sporobole (Sherbrooke, 2018), LandMarks2017 with Partners in Art and Parks Canada (Montreal, 2017), Southern Alberta Art Gallery (Lethbridge, 2015), Space Studios, international residency (London, 2012), Le 3e Impérial (Granby, 2010-2011), La Maison Laurentine (France, 2011), The Imagination Station (Detroit, 2011). Scholes is represented by Robertson Arès Gallery in Montreal.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

 

Douglas Scholes crée des objets afin de reconnaître et de comprendre l’esthétique pragmatique, ou la façon dont les choses sont dans l’instant présent. Dans la sculpture, les images fixes et mobiles et le son, le corps intègre les cycles de travail dont découlent les actes quotidiens qui maintiennent l’existence collective. Le rôle adopté d’éboueur sauvage permet d’inclure le corps dans l’œuvre. Ce personnage actualise les espaces oubliés et les actions invisibles lors d’une déambulation dans des paysages urbains, ruraux, naturels et construits par nécessité. L’humour et un sens subtil de la futilité sont utilisés pour libérer les notions couplées de beauté et d’effroi inhérentes aux actes quotidiens et aux objets quotidiens qui forment la condition des choses dans le monde.

Douglas Scholes makes things as a means of recognizing and understanding the pragmatic aesthetic, or the way things are now. Within sculpture, still and moving images, and sound, the body becomes part of the cycles of labour from which derive the daily acts that maintain a collective existence. The adopted persona of the Rubbish Picker allows for the inclusion of the body in the work. This persona actualizes the forgotten spaces and the unseen actions while wandering through urban, rural, natural and built-out-of-necessity landscapes. Humour and a subtle sense of futility are used to release the coupling notions of beauty and dread inherent within the daily acts and quotidian objects forming the condition of things in the world.

 

En savoir plus / more : dougscholes.ca

Facebook : facebook.com/douglas.scholes

Instagram : instagram.com/dougscholes

À PROPOS DE L’ÉVÉNEMENT

 

LA BIENNALE BARACHOIS IN SITU est un événement de création en plein air dont la 3e édition est présentée du 3 au 8 août 2021 sur la plage et au cœur du village de Barachois sous la thématique Village/Paysage. Toutes les activités sont familiales, gratuites et se tiennent dans le respect des normes sanitaires en vigueur.

 

Cette année, la biennale se décline en quatre volets :

 

  • Volet Création en plein air : huit artistes professionnels réalisent sept projets de sculptures, performances et installations devant public à la plage et au cœur du village de Barachois (Percé).
  • Volet Initiation : des activités d’initiation à l’art in situ et à la création ont lieu tous les jours sur le site principal de la biennale.
  • Volet Événement théâtral en plein air : présenté à Belle-Anse, en collaboration avec le Théâtre À tour de rôle, La conquête du béluga — texte de l’artiste primée Maryse Goudreau mis en lecture par le metteur en scène Philippe Cyr — est interprétée par cinq comédien·ne·s professionnel·le·s de la région.
  • Volet Découvertes locales : un parcours de type «porte ouverte» permet aux visiteurs d’aller à la rencontre d’artisans et de bâtiments importants des alentours. Médiation culturelle sur place.

 

Consultez la page principale de l’événement ainsi que les fiches détaillées de chaque artiste pour en apprendre plus à leur sujet et pour connaître les sites respectifs où vous pourrez les voir à l’œuvre.

LIENS