LA BIENNALE BARACHOIS IN SITU | Événement de création
3e ÉDITION | VILLAGE/PAYSAGE | 3 – 8 août 2021
3e ÉDITION | VILLAGE/PAYSAGE | 3 – 8 août 2021
Retrouvez cette artiste dans son lieu de création, près du Centre récréatif (1062, route 132), ainsi que le long du rivage adjacents, lors de ses sorties de cueillettes.
10 h – 12 h / 13 h – 16 h / Tous les jours de la Biennale (3 – 8 août 2021)
Karen TRASK | Provenance : Montréal (Québec)
Deux fois par jour, la marée marque le rivage de l’océan d’une traînée d’algues, d’objets flottants, de déchets et d’ordures. Dans un monde où les océans montent, les côtes se déplacent vers l’intérieur des terres. Où sera le littoral de Barachois dans cinquante ans ? LA BERGE BOUGE est une réflexion sur le mouvement de l’eau et la transformation de l’environnement naturel provoqué par les changements climatiques.
Chaque jour de la Biennale, Karen TRASK parcourra le rivage pour recueillir les déchets de la mer et les tresser avec les herbes et les fleurs sauvages qu’elle ramasse sur le bord des routes avoisinantes. Lorsque cette corde tressée s’allonge, elle est enroulée en boule. Vers la fin de la Biennale, la balle est déroulée pour délimiter un futur rivage imaginaire de Barachois.
La performance de Karen TRASK nous rappelle que toute vie est fragile et en constante évolution. Ayant grandi dans une ferme, elle a développé un profond respect pour les rythmes du monde naturel. Les actions et les gestes de son travail font écho aux pratiques ancestrales de récolte et de glanage et aux processus artisanaux qui ont évolué pour transformer les matériaux. LA BERGE BOUGE révèle un passé toujours présent et un avenir influencé par les choix d’aujourd’hui.
Twice daily, the tide marks the ocean’s shoreline with a mixed trail of seaweed, flotsam, jetsam and garbage. In a world of rising oceans, the coastlines are moving inland. Where will the shoreline of Barachois be in fifty years? La Berge bouge is a reflection on the movement of water and the transformation of the natural environment impacted by climate change.
Each day of the Biennale, Karen Trask will scavenge the shore to gather the sea’s cast-offs and braid them together with the grasses and wildflowers she collects from nearby roadsides. As this braided rope lengthens, it is wound into a ball. Near the end of the Biennale, the ball is unravelled to mark out an imaginary, future shoreline of Barachois.
Karen Trask’s performance is a reminder that all life is fragile and constantly changing. Growing up on a farm, she developed a profound respect for the rhythms of the natural world. The actions and gestures of her work echo age-old practices of harvesting and gleaning and the craft processes that have evolved for transforming materials. La Berge bouge reveals a past that is always present and a future influenced by today’s choices.
Le travail de Karen TRASK, artiste multidisciplinaire de Montréal, touche plusieurs médias : l’installation, la vidéo et la performance. Ses oeuvres ont été présentées dans des expositions solos et de groupe sur les scènes nationales et internationales, entre autres, 67e International short film festival, Oberhausen, Allemagne, Oboro, Montréal, Arte continua, La Havane, Cuba, La Maison des arts de Laval, Komagome Contemporary Art Space, Tokyo. Elle a participé à des résidences à St-Jean-Port-Joli, Helsinki, Paris et Tokyo et est lauréate 2021 du programme Résidences PHI – MONTRÉAL. En 2017 et 2018, elle était l’artiste-en-résidence à l’université de Moncton et à l’université de Mount Allison à Sackville, Nouveau Brunswick. L’opéra contemporain, Mouvance inauguré à Halifax et à Montréal en 2019 comportait ses premières expériences avec la scénographie et la conception de costume. Ses sculptures en papier ont été primées deux fois à la Biennale du dessin, de l’estampe et du papier à Alma, QC. Ses oeuvres figurent dans des collections publiques et privées. Elle a étudié les arts visuels à l’université de Waterloo en Ontario et a obtenue une maitrise en arts visuels de l’Université de Concordia à Montréal.
La notion du temps est primordiale dans l’oeuvre de Karen TRASK. Sa pratique, qui dévoile toujours le processus qui la sous-tend, souligne l’importance du geste lent et répétitif qui donne vie à l’oeuvre au fil de ce temps. Expérimenter les anciennes technologies des arts textiles, tels le filage, le tissage et la fabrication du papier, fait partie intégrante de sa façon de faire de l’art. Ce choix rappelle, par ailleurs, le travail fait par les femmes qui, depuis plus de 20 000 ans, contribuent de façon trop souvent anonyme à l’histoire et à la culture. L’artiste tire son inspiration de la mythologie, des rêves et de la poésie distillée par le quotidien. La nature passagère du langage la fascine. Qu’il s’agisse de mots qu’elle dessine ou sculpte en provenance de ses propres écrits ou de textes signés par d’autres, son travail, toujours, les matérialise pour mieux en faire miroiter le sens. De l’ensemble de sa pratique se dégage une poésie concrète explorant les thèmes de l’absence, du rien, du temps et de la mémoire. Au final, ses oeuvres proposent des formes hybrides d’installation, de sculpture, de vidéo et de performance.
En savoir plus : karentrask.com
Instagram : instagram.com/karenltrask
LA BIENNALE BARACHOIS IN SITU est un événement de création en plein air dont la 3e édition est présentée du 3 au 8 août 2021 sur la plage et au cœur du village de Barachois sous la thématique Village/Paysage. Toutes les activités sont familiales, gratuites et se tiennent dans le respect des normes sanitaires en vigueur.
Cette année, la biennale se décline en quatre volets :
Consultez la page principale de l’événement ainsi que les fiches détaillées de chaque artiste pour en apprendre plus à leur sujet et pour connaître les sites respectifs où vous pourrez les voir à l’œuvre.