Mélissa LONGPRÉ, Carleton-sur-Mer
TRAJECTOIRES ALÉATOIRES, 2018
Impression numérique sur deux papiers backlite, 54 x 93,5 po chacun
Visible sur la Vitrine expérimentale jusqu’en mai 2019
Ludique et triste à la fois, cette photographie évoque la vie et la mort, les rencontres et les départs, les perceptions réelles et celles imaginées. Elle nous renvoie à nos propres trajectoires aléatoires et aux surprises qui peuvent en surgir.
Intégrée à son environnement architectural, elle renverse et mélange la vision intérieure et extérieure du bâtiment. Elle joue avec la matérialité même de la vitrine.
La simplicité des éléments (main, fil rouge, paruline jaune, vitre, eau) permet plusieurs degrés de lecture et d’interprétation. Ils sont les acteurs d’une narration intime et poétique. Un dialogue intrigant, issu d’un nouveau langage, une microhistoire qui invite le spectateur dans un monde à la fois réaliste et onirique.
Une histoire qui se poursuit au-delà de l’image imprimée, invitant celui qui la regarde à remplir les espaces libres avec ses trajectoires et ses souvenirs aléatoires.
D’abord formée en Arts, lettres et communication au Cégep de la Gaspésie et des Îles, campus de Carleton-sur-Mer, elle obtient un certificat en Arts plastiques (UQÀM 2001), puis un baccalauréat en Design graphique (UQÀM 2004).
Sa pratique artistique, principalement photographique, s’articule essentiellement autour d’objets trouvés et de spécimens naturels. À travers son travail, elle porte un regard sur notre environnement visuel usuel tel que la signalétique, l’usure des matériaux et l’architecture. Elle évolue également dans les domaines de la muséographie et du design graphique depuis une quinzaine d’années en plus d’avoir fondé La naturaliste — éditions en 2016.
Le Centre d’artistes Vaste et Vague remercie, pour leur généreuse contribution, la Quincaillerie Saint-Omer (panneaux de contreplaqué), les Eclairages Lumi-Tech 2000 de New-Richmond (système d’éclairage), le Groupe Corlab de Montréal (vinyle opaque) et le Quai des arts.