Montagne Mémoire

MONTAGNE MÉMOIRE | Événement de création en plein air

1re ÉDITION | 4 – 10 juin 2023 | Géoparc Mondial de L’UNESCO de Percé (Percé, Gaspésie)

Vernissage | 10 juin 2023 dès 14h, 180 rte 132 ouest, Percé, QC G0C 2L0, Géoparc Mondial de L’UNESCO de Percé

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Créer à partir d’une collaboration entre le Géoparc Mondial de L’UNESCO de Percé et le bureau satellite de Vaste et Vague à Percé. Montagne Mémoire est un projet d’art in situ en bordure des sentiers. Tout en mettant en valeur les sentiers du Géoparc, le projet Montagne Mémoire vise à explorer, par l’art, les liens entre la nature et l’humain via l’histoire des lieux, la géomorphologie des sites, la faune, la flore, etc. Les projets seront réalisés par Marsel Ritchie, Laurie Girard et Jeannot Rioux, trois artistes professionnels gaspésiens.

 

Direction artistique

 

Montagnes mémoires souhaite initier des réflexions liées à l’aspect sacré de la montagne qui est, depuis longtemps, un lieu de rituels pour les Migmags, un site de pèlerinage et d’observation de la nature. L’ajout d’œuvres intégrées en symbiose avec le milieu naturel permettrait d’intégrer aux sites une nouvelle dimension réflexive, par l’art. Les projets sélectionnés sont éphémères et sans traces à long terme. Chaque œuvre restera visible pour une saison complète, de fin juin à fin octobre. Comme il s’agit de sites de conservation, aucun élément naturel ne serait prélevé sur le site ni modifié de manière permanente.

 

Le Géoparc Mondial de L’UNESCO de Percé est une zone géographique où les sites et les paysages d’importance géologique internationale sont gérés selon un concept global de protection, d’éducation et de développement durable. La mission d’un Géoparc est de protéger et de conserver l’intégrité de l’héritage géologique d’un site, au bénéfice des générations actuelles et futures. La mise en valeur et la conservation du site sont les fondements mêmes du concept de Géoparc. Il devient ainsi un outil de développement durable pour les communautés. C’est en 2018 que le lieu est devenu un Géoparc mondial de l’UNESCO, devenant ainsi le premier site au Québec à obtenir cette reconnaissance.

Le bureau satellite de Vaste et Vague à Percé a prit racine au Centre communautaire l’Oasis de Percé en janvier 2018. Cette extension permet au Centre d’artistes Vaste et Vague d’augmenter ses actions dans la MRC du Rocher-Percé et plus particulièrement dans le grand Percé. Il a pour mandat de développer des projets novateurs et soutenir la production et la diffusion en art actuel dans l’est de la péninsule gaspésienne.

Le Centre d’artistes Vaste et Vague  se consacre à la diffusion et à l’exploration en art actuel. Vaste et Vague encourage la création, la recherche et l’expérimentation en offrant des espaces appropriés pour l’exploration artistique-esthétique, la production et la diffusion des pratiques artistiques émergeantes. Il met à la disposition des artistes professionnels un espace d’exposition, des ateliers de travail, des équipements spécialisés, ainsi qu’une résidence.

OBJECTIFS

  • Soutenir des projets de création, de recherche, de production et de diffusion artistiques favorisant les échanges régionaux et communautaires et la mise en place de réseau. Le projet favorisera les rencontres entre les artistes et avec des intervenants et des intervenantes en culture, biologie et tourisme.
  • Développer et fidéliser des publics à l’égard des œuvres artistiques régionales : le partenariat entre le Géoparc Mondial UNESCO de Percé et le Centre d’artiste Vaste et Vague permettra une diversification des publics en plus de sensibiliser la clientèle touristique et locale au travail des artistes de La gaspésie / Gespe’gewa’q.
  • Montagnes mémoires souhaite initier des réflexions liées à l’aspect sacré de la montagne qui est, depuis longtemps, un lieu de rituel pour les Mi’gmags, un site de pèlerinage et d’observation de la nature. L’ajout d’œuvres intégrées en symbiose avec le milieu naturel permettrait d’intégrer aux sites une nouvelle dimension réflexive par l’art.
ARTISTES DE LA 1RE ÉDITION MONTAGNE MÉMOIRE

LA GRANDE OURSE

Marsel RITCHIE
1

Marsel RITCHIE

RÉMINISCENCE

Laurie Girard
2

Laurie GIRARD

RE

Jeannot Rioux_Vaste et Vague
3

Jeannot RIOUX

Marsel RITCHIE – La Grande Ourse

 

Originaire et résidant de New Richmond, Marsel Ritchie est actif en sculpture depuis 1989. Il a réalisé des oeuvres d’art publique dans le cadre du Proramme d’intégration des arts à l’architecture et grâce à des bourses du Conseil des arts et lettres du Québec. 

 

Par besoin de créer, d’inventer et pour la satisfaction de donner forme, je suis sculpteur. 

La morphologie des êtres vivants est une inspiration importante dans mon processus créatif.

J’aime croire que fréquenter l’art peut favoriser la réflexion, influencer les croyances et les comportements chez tout un chacun.

 

Artéfact plus grand que nature La Grande Ourse nous invite à prendre un moment de réflexion pré-apocalyptique. 

 

 

 

Réminiscence – Laurie GIRARD 

 

Originaire de Chicoutimi, Laurie Girard a fait ses études en arts dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean; notamment diplômée au Baccalauréat interdisciplinaire en arts à l’UQAC où elle a exploré les arts numériques. Elle a diffusé son travail visuel à plusieurs reprises au centre d’artistes Le Lobe, au Centre Bang, au Centre SAGAMIE, à Langage Plus et au Centre des arts et de la culture de Chicoutimi. De plus, son travail a été exposé à plusieurs endroits en dehors de la région: à Espaces F (Matane), à Atoll (Victoriaville) ainsi qu’à la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert.  

Depuis son arrivée en Gaspésie, elle a exposé en solo à Grande-Rivière pour le projet VUE SUR L’ART (Courant Culturel Rocher-Percé). Elle est impliquée et exposante pour le projet autogéré Expo Motel, a exposé en solo à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils et donne des formations en dessin numérique.  

Cette année, elle a participé au projet intergénérationnel « Tête-à-Tête » initié par le centre d’artistes ZOCALO et a travaillé à l’élaboration de la seconde édition d’Expo-Motel.  

Dernièrement, elle collabore avec l’artiste Bruno Mainville pour son projet « Être la forêt » et va exposer pour la Vitrine Expérimentale à Vaste et Vague durant une année. 

Elle vit et travaille actuellement à Pabos en Gaspésie. 

 

Réminiscence se veut un projet de partage entre le monde réel et l’univers virtuel organisé par la technologie. De nos jours, la technologie est omniprésente, si bien que celle-ci devient une nouvelle forme d’environnement avec qui l’humain doit consolider sa vie personnelle et professionnelle.  

Dans un contexte d’art actuel, je vois cet univers virtuel comme un lien invisible avec l’humain, un outil, un second corps. Tout comme l’humain et la nature, la technologie possède une mémoire [mémoire vive]. Elle se manifeste différemment de celle dite organique et peut être parfois difficile à atteindre ou séquentielle, il en va de même pour l’humain. 

 

Ce que je veux exprimer dans ce projet, c’est cette cohésion entre les mémoires dites organiques et celles dites virtuelles. Réminiscence, c’est ce qui provient du monde virtuel, mais qui se matérialise dans le monde réel. En intégrant une œuvre numérique dans le milieu naturel du Géoparc, une mémoire virtuelle est introduite à la mémoire organique des lieux. Je perçois cela comme une façon d’imaginer un second rapport à la préservation de la nature. Lui donner une deuxième source de mémoire vive, par rapport à la mémorisation numérique d’un élément vivant.  

 

Jeannot RIOUX – RE

 

Né à Saint-Gabriel-de-Rameau, l’un des villages fermés de l’arrière-pays gaspésien, Jeannot Rioux a grandi à Grande-Rivière avant de s’établir à Gaspé. Il fait carrière au sein de la fonction publique fédérale pendant plus de trente ans. Depuis 2006, il consacre son temps à l’exploration de différentes disciplines artistiques. En 2013, il participe à un atelier de création en photographie numérique offerte par l’École internationale d’été de Percé de l’Université Laval, élément déclencheur de sa pratique actuelle. Interpellé par les rapports entre la nature et la culture, il pousse ses recherches en art nature (land art) et réalise ses premières œuvres la même année. 

Il affectionne la production de dessins éphémères en contexte hivernal sur couvert de glace enneigé et en bordure de mer. À ce jour, il a produit plus d’une quarantaine d’œuvres aux dimensions imposantes à partir de milliers d’empreintes de pas en raquette. 

En 2018, il ajoute à sa pratique artistique, l’art du montage de pierres qu’il affectionne mettre en équilibre et anime des ateliers sur le sujet. À la recherche de l’équilibre des éléments, associé à l’impact de nos gestes sur l’environnement, sa pratique actuelle devient un mode d’expression et de communication de plus en plus présent.

Sa démarche artistique se conjugue à l’art nature in situ et évolue dans le respect des valeurs environnementales.

 

 

Partie d’une réflexion de la citation « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ». 

Re est la résultante d’une recomposition du visuel de la matière qui nous entoure par de simples gestes posés dans notre environnement. 

 

RE

 

  • Forme Déforme REforme
  • Place Déplace REplace
  • Monte Démonte REmonte

Inspiré par la présence de broussins dans les arbres, le montage en équilibre (sans support de retenue) de billes de bois fabriquées grossièrement à partir de pièces de bois récupérées longeant le sentier, souligne la fragilité du milieu.

Broussin, brogne ou loupe est une excroissance du tronc et des branches de forme globuleuse causée à la suite d’un stress biotique ou abiotique répétés

Stress abiotique exercé par un changement d’environnement comme une pénurie alimentaire, une carence en azote, la dessiccation, les rayons UV, la pression osmotique, la température, la salinité, le manque d’eau, le vent, la verse, le climat.