Marsel RITCHIE – La Grande Ourse
Originaire et résidant de New Richmond, Marsel Ritchie est actif en sculpture depuis 1989. Il a réalisé des oeuvres d’art publique dans le cadre du Proramme d’intégration des arts à l’architecture et grâce à des bourses du Conseil des arts et lettres du Québec.
Par besoin de créer, d’inventer et pour la satisfaction de donner forme, je suis sculpteur.
La morphologie des êtres vivants est une inspiration importante dans mon processus créatif.
J’aime croire que fréquenter l’art peut favoriser la réflexion, influencer les croyances et les comportements chez tout un chacun.
Artéfact plus grand que nature La Grande Ourse nous invite à prendre un moment de réflexion pré-apocalyptique.
Réminiscence – Laurie GIRARD
Originaire de Chicoutimi, Laurie Girard a fait ses études en arts dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean; notamment diplômée au Baccalauréat interdisciplinaire en arts à l’UQAC où elle a exploré les arts numériques. Elle a diffusé son travail visuel à plusieurs reprises au centre d’artistes Le Lobe, au Centre Bang, au Centre SAGAMIE, à Langage Plus et au Centre des arts et de la culture de Chicoutimi. De plus, son travail a été exposé à plusieurs endroits en dehors de la région: à Espaces F (Matane), à Atoll (Victoriaville) ainsi qu’à la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert.
Depuis son arrivée en Gaspésie, elle a exposé en solo à Grande-Rivière pour le projet VUE SUR L’ART (Courant Culturel Rocher-Percé). Elle est impliquée et exposante pour le projet autogéré Expo Motel, a exposé en solo à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils et donne des formations en dessin numérique.
Cette année, elle a participé au projet intergénérationnel « Tête-à-Tête » initié par le centre d’artistes ZOCALO et a travaillé à l’élaboration de la seconde édition d’Expo-Motel.
Dernièrement, elle collabore avec l’artiste Bruno Mainville pour son projet « Être la forêt » et va exposer pour la Vitrine Expérimentale à Vaste et Vague durant une année.
Elle vit et travaille actuellement à Pabos en Gaspésie.
Réminiscence se veut un projet de partage entre le monde réel et l’univers virtuel organisé par la technologie. De nos jours, la technologie est omniprésente, si bien que celle-ci devient une nouvelle forme d’environnement avec qui l’humain doit consolider sa vie personnelle et professionnelle.
Dans un contexte d’art actuel, je vois cet univers virtuel comme un lien invisible avec l’humain, un outil, un second corps. Tout comme l’humain et la nature, la technologie possède une mémoire [mémoire vive]. Elle se manifeste différemment de celle dite organique et peut être parfois difficile à atteindre ou séquentielle, il en va de même pour l’humain.
Ce que je veux exprimer dans ce projet, c’est cette cohésion entre les mémoires dites organiques et celles dites virtuelles. Réminiscence, c’est ce qui provient du monde virtuel, mais qui se matérialise dans le monde réel. En intégrant une œuvre numérique dans le milieu naturel du Géoparc, une mémoire virtuelle est introduite à la mémoire organique des lieux. Je perçois cela comme une façon d’imaginer un second rapport à la préservation de la nature. Lui donner une deuxième source de mémoire vive, par rapport à la mémorisation numérique d’un élément vivant.
Jeannot RIOUX – RE
Né à Saint-Gabriel-de-Rameau, l’un des villages fermés de l’arrière-pays gaspésien, Jeannot Rioux a grandi à Grande-Rivière avant de s’établir à Gaspé. Il fait carrière au sein de la fonction publique fédérale pendant plus de trente ans. Depuis 2006, il consacre son temps à l’exploration de différentes disciplines artistiques. En 2013, il participe à un atelier de création en photographie numérique offerte par l’École internationale d’été de Percé de l’Université Laval, élément déclencheur de sa pratique actuelle. Interpellé par les rapports entre la nature et la culture, il pousse ses recherches en art nature (land art) et réalise ses premières œuvres la même année.
Il affectionne la production de dessins éphémères en contexte hivernal sur couvert de glace enneigé et en bordure de mer. À ce jour, il a produit plus d’une quarantaine d’œuvres aux dimensions imposantes à partir de milliers d’empreintes de pas en raquette.
En 2018, il ajoute à sa pratique artistique, l’art du montage de pierres qu’il affectionne mettre en équilibre et anime des ateliers sur le sujet. À la recherche de l’équilibre des éléments, associé à l’impact de nos gestes sur l’environnement, sa pratique actuelle devient un mode d’expression et de communication de plus en plus présent.
Sa démarche artistique se conjugue à l’art nature in situ et évolue dans le respect des valeurs environnementales.
Partie d’une réflexion de la citation « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».
Re est la résultante d’une recomposition du visuel de la matière qui nous entoure par de simples gestes posés dans notre environnement.
RE
- Forme Déforme REforme
- Place Déplace REplace
- Monte Démonte REmonte
Inspiré par la présence de broussins dans les arbres, le montage en équilibre (sans support de retenue) de billes de bois fabriquées grossièrement à partir de pièces de bois récupérées longeant le sentier, souligne la fragilité du milieu.
Broussin, brogne ou loupe est une excroissance du tronc et des branches de forme globuleuse causée à la suite d’un stress biotique ou abiotique répétés
Stress abiotique exercé par un changement d’environnement comme une pénurie alimentaire, une carence en azote, la dessiccation, les rayons UV, la pression osmotique, la température, la salinité, le manque d’eau, le vent, la verse, le climat.